Biennale Dakar 2024
Cette 15e Biennale de l’art africain contemporain s’est ouverte à Dakar dans une atmosphère à la fois festive et politique. L’inauguration, marquée par les performances du groupe Sisal, d’un ensemble américain et d’une troupe théâtrale sénégalaise, a été clôturée par le discours du président Bassirou Diomaye Faye.
Ancien palais de justice de Dakar
Le cœur de l’événement s’est tenu à l’ancien Palais de Justice de Dakar, majestueusement rénové pour l’occasion par la Fondation Chanel. La statue monumentale du guerrier Massaï d’Ousmane Sow, installée devant l’entrée, donnait le ton : art, fierté et puissance.
Vidéo des artistes sélectionnés pour la Biennale 2024. Exposition à l’ancien palais de justice de Dakar.
Pays invités à l'honneur
Les États-Unis et le Cap-Vert, invités spéciaux de cette édition, ont été mis à l’honneur au Musée des Civilisations Noires, aux côtés du pavillon du Sénégal. Cette rencontre entre différentes scènes artistiques a permis une riche circulation des imaginaires visuels.
Pavillon USA
Inspirée des écrits de Christina Sharpe, l’exposition du pavillon américain explorait les traces laissées par l’esclavage, les migrations forcées et le racisme systémique, à travers le prisme du « sillage » – ce mouvement de mémoire, de résistance et de reconstruction.
Les sept artistes exposés y célébraient la force, la résilience et la spiritualité des communautés afro-descendantes, tout en interrogeant les liens entre diasporas, territoires et climat.
Parmi eux, Ayana V. Jackson, avec Journey of the Deep-Sea Dweller: Who Among Us Has Killed an Albatross, proposait une plongée visuelle intense dans une mer de mémoire, entre douleur héritée et renaissance poétique.






Pavillon des îles du Cap Vert
Invité d’honneur de cette 15e édition, le Cap-Vert investit le Musée des Civilisations Noires avec une exposition célébrant la richesse de son héritage culturel et la vitalité de sa scène contemporaine.
Entre art textile, tapisserie et installations visuelles, les artistes capverdiens tissent des récits multiples, entre insularité, mémoire et création partagée, dans un dialogue vibrant avec le continent africain.






Pavillon du Sénégal

Baba Dedhiou
Photographe numérique, Baba Dedhiou propose une démarche singulière : il transforme ses photos en retravaillant pixel par pixel, pour leur donner une vibration chromatique nouvelle.
Son œuvre exposée dans le cadre officiel de la Biennale réinvente la narration visuelle entre tradition et digitalisation.









